Il paraît que nous entrons dans une nouvelle ère qui bouscule profondément les schémas qui avaient cours jusqu’alors. Une période plus spirituelle (chacun y mettra la définition qu’il estime juste…), qui interroge notre profondeur et notre conscience collective.
Dans ces temps changeants, il ne faut pas s’étonner de tanguer avec le bateau. Nos relations s’en trouvent impactées, nos certitudes balayées, nos projets ébranlés… Le processus de mue n’est plus une option, mais une nécessité ! Êtes-vous prêts ?!! 🙄
Archives pour la catégorie Petites pensées profondes
# Pensée 10 : Corps et âme
Quand le processus de transformation intérieure est en marche, tout le corps craque. Les vieilles jointures grincent, les muscles habitués à certaines postures se tordent, le moule trop longtemps figé se fissure…
On se réveille chaque matin comme roué.e. de coups, redécouvrant ce corps qui est bien plus qu’une simple enveloppe. Il est matière habitée, en perpétuelle évolution, imprégné de nos moindres états d’âme et transporteur de nos élans de vie. Respectez-le, écoutez-le, soignez-le… Il vous mènera loin !
# Pensée 9 : Manège enchanté
Quand on commence un travail d’introspection et d’observation attentive de tout ce qui constitue notre vie (ressentis, émois intérieurs, amours et amitiés, héritage familial, travail, mémoires et projections d’avenir), tout semble soudainement inconsistant. Le terreau stable sur lequel on croyait avoir construit sa vie jusqu’alors se transforme en sables mouvants… Un jour devient un monde à part entière, ce qui semblait aller de soi le matin s’écroule le soir.
Pendant cette période, il faut bien s’accrocher au wagon car c’est le Grand 8 permanent. D’aucuns pensent que ce mouvement finira à un moment ou un autre par s’arrêter. Moi je crois qu’une fois la machine lancée (c’est-à-dire la conscience éveillée), le processus ne finit jamais. Car on n’a jamais fini d’apprendre, de s’améliorer, d’aimer plus sincèrement… de grandir
# Pensée 8 : Hommage à un passeur disparu

# Pensée 7 : Émotion, quand tu me tiens…
Cette semaine, mes émotions ont été mises à rude épreuve : tous mes cours de psycho pris en notes depuis septembre perdus dans le train, des réprimandes au travail de la part d’une directrice stressée et perfectionniste, des calages de planning difficiles pour gérer la garde de ma fille avec son père, et pour clôturer le tout, cette dernière qui m’annonce entre la pizza et le fromage qu’elle veut aller vivre à 30 km de moi et changer de collège à la rentrée !
Tempête dans ma tête, angoisses, pleurs, incompréhension. Pourquoi tout cela en même temps ? Pourquoi, alors que j’essaie de donner à ma vie une trajectoire qui me semble consciente et réfléchie, tout est remis en question en l’espace de quelques jours ?
La réponse est simple : lorsque tout tangue et chahute comme cela, c’est que nous ne sommes pas encore alignés sur la bonne trajectoire et qu’il y a encore des dettes à solder. Face à cela, ne jamais démissionner (mais ne pas se crisper non plus !) ; respirer, faire descendre l’adrénaline, exprimer ses peurs et ses attentes, faire face.
En l’espace de trois jours, j’ai pris des décisions, échangé avec les personnes concernées par mes choix de vie, compris quelles étaient les peurs cachées réveillées par les événements extérieurs… et tout s’est arrangé !
Il ne faut pas fuir ses émotions, les bonnes comme les mauvaises. Elles sont les signaux qui nous tiennent éveillés et nous permettent de faire les ajustements nécessaires dans notre vie. Les émotions nous parlent de nous et nous invitent à être à notre écoute, l’oreille penchée sur nos agitations intérieures et les yeux tournés vers un monde meilleur.
Crédit photo : Christian Schloe
# Pensée 6 : Le pardon
Le pardon n’est pas un voeu pieux, ni l’éponge qui efface l’ardoise. C’est un processus dynamique et exigeant, qui se fait par étapes : écouter (pour comprendre), être doux avec soi-même (pour soigner la blessure), transformer (tirer les enseignements pour soi, et laisser l’autre gérer sa propre histoire).
Le pardon n’est pas fait pour absoudre l’autre, mais pour mieux se respecter soi-même.
# Pensée 5 : Du flux de la vie
La vie est imprévisible. Il nous faut apprendre à vivre le meilleur comme le pire, en mettant en place les processus adéquats.
Lorsque survient un événement impromptu, tout d’abord accueillir l’émotion, aussi dérangeante soit-elle. Puis le regarder à la lumière de l’analyse et de la compréhension, une fois la vague passée. Enfin, pardonner à celui ou celle qui vous a fait du mal, ou remercier si le dénouement est heureux.
Face à l’adversité, nous avons les ressources nécessaires pour ne pas subir : agir sur les événements avec notre corps, éclairés par notre intelligence et guidés par notre coeur.
# Pensée 4 : D’épreuve en preuves
Les épreuves ne sont ni des punitions, ni la manifestation d’un échec. Mais bien au contraire la mise à l’é-preuve de notre vaillance et de notre courage.
Il ne faut pas oublier cela, même au coeur de la tempête : maintenir le cap vers un bel horizon dégagé. Pour é-prouver la satisfaction d’avoir surmonté les obstacles et la joie du calme retrouvé.
# Pensée 3 : La mue
« Pendant la mue, le serpent est aveugle ».
Dans les périodes de transitions de vie, on se sent transportés, effondrés, régénérés, vidés… On a l’impression de vivre plus intensément, et parfois d’être plus en connexion avec soi-même et avec le monde environnant. Mais avec le recul, une fois sortis de la machine à laver, on se rend compte qu’on n’a pas maîtrisé grand-chose. C’est pour cela qu’il faut éviter de prendre des décisions irrémédiables dans ces temps troubles.
# Pensée 2 : La métamorphose
Une belle anamorphose sur le mot « métamorphose » : mets à mort le faux, ose !
Le faux est ce qui n’est pas en accord avec nos valeurs, ce qui est contraire aux lois de l’épanouissement et freine l’éveil de notre conscience. Oser, c’est se débarrasser de ses vieux habits et comportements délétères, abandonner les conditionnements et les faux devoirs, s’essayer à de nouvelles pensées et modes de fonctionnement… mais cela ne se fait pas sans mal ni sans efforts ! Il faut le vouloir profondément et s’y employer tous les jours.