
Post-déconfinement. Je retrouve la nature, le ciel bleu, le soleil, les villages, les paysages… Mais est-ce uniquement cela, la liberté ? Se mouvoir à sa guise et arpenter son environnement de gauche et de droite ?
J’ai trouvé une grande liberté à être enfermée deux mois dans un appartement : une plage immense, un espace ouvert aux possibles, une page blanche à écrire tous les matins.
Pas de train à prendre ni de bus à rater ; pas de RV qui s’éternisent ou cafouillent ; pas de visites de courtoisie ou de repas festifs qui noient les amis au milieu d’un parterre (non) choisi ; pas de réunions sans fin ni loi ; pas d’agenda à googéliser pour faire rentrer au cordon les multiples diversions de la vie.
Le temps qui s’étire, et la vie intérieure qui s’épanouit.
Ce sont des moments bénis, auxquels nous étions un certain nombre à aspirer. Une pause bienvenue, un arrêt impromptu pour rester à quai et se mettre à rêver…
De demain…